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Une rencontre qui m'a emmené loin

Eto Toshie Agnes Teresa, mmx
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9 Mai 2018

Des jeunes osent tout laisser fascinés par Jésus et son évangile. À Izumi, Eto Toshie Agnes Teresa, une Japonaise, a fait sa première profession en tant que missionnaire xavérienne.

Je suis né et j'ai grandi dans une famille bouddhiste très dévouée.

Après l'obtention de mon diplôme, pendant que je travaillais, j'ai pris mon diplôme d'infirmière et, pendant un certain temps, j'ai travaillé dans un hôpital. A cette époque, invitée par une de mes amies, elle aussi infirmière, je suis allée en Inde, à Calcutta, en tant que volontaire dans une œuvre de Mère Teresa.

Au début, je me suis toujours demandé, étonné, comment Mère Teresa pouvait-elle faire un service tellement gratuit. Puis, en participant à la messe pour le troisième anniversaire de sa mort, j'ai compris que tout ce service était pour le Seigneur et cela m'a beaucoup ému. En Inde, à travers la rencontre de nombreuses personnes et expériences, j'ai rencontré le christianisme et j'ai reçu le baptême.

J'ai éprouvé une joie et une liberté d
e cœur que jusqu'alors je n'avais jamais connues et j'ai commencé à penser qu'il n'y a pas que les choses de ce monde: il y a des choses plus importantes. Peu à peu, mon sens des valeurs a changé. Après mon retour au Japon, j'ai rencontré notre famille missionnaire et j'ai décidé de suivre ce chemin de consécration.

Parfois, on me demande pourquoi j'ai choisi une congrégation missionnaire. En fait, je ne le sais pas non plus;
je me demande souvent pourquoi moi qui ne suis pas enclin à parler devant les autres, j'ai été appelé dans une congrégation missionnaire. Cependant, à travers diverses occasions et expériences qui m'ont été données, j'ai progressivement réussi à exprimer mes pensées et je considère cela comme une grande grâce.
J'ai aussi appris que la mission ne consiste pas seulement à parler mais à transmettre
de différentes façons, et cela résonne dans mon cœur. En particulier, en retournant dans mon pays, où il n'y a pas de chrétiens, je ressens fortement en moi la question: "N'y aura-t-il pas un moyen de leur transmettre le message de Jésus?".

Le jour de ma profession, j'étais très e
mue, mais grâce à l'humour du Père qui présidait la célébration, j'ai pu prononcer mes vœux avec paix et tranquillité. Beaucoup de gens priaient pour moi et célébraient ensemble: cela semblait être dans un rêve.

En même temps, je ressens un peu la peur d'une nouvelle vie et la responsabilité d'être un missionnaire religieu
se. Seule je ne pourrais jamais arriver ici. Je remercie le Seigneur qui m'a guidé et je lui demande la grâce d'être capable de faire face aux défis qui me sont présentés. Je vous demande aussi de prier pour la suite du voyage que j'ai commencé.