Que puis-je faire moi, pour la paix?

A cette demande du Pape François lors de son invitation à la prière et au jeûne pour la paix dans la République Démocratique du Congo et au Soudan du Sud, nous avons pu organiser quelques activités avec des enfants de nos villages dans la province de Naan, Nord-Thaïlande.

Ces enfants, tant catholiques que bouddhistes, ont répondu activement à cet appel du Pape par la prière et l’engagement à la non-violence dans leur quotidien.

Cet engagement a été fait en colorant le monde par les empreintes de leurs mains tout en promettant de ne pas utiliser la violence dans leur relation pour que la paix puisse règner dans le monde. Et à la fin des activités, ils ont laissé voler les colombes accompagnées de la parole « peace » qu’eux-mêmes ont fait et coloré.

Dans une des activités, un enfant a demandé « pourquoi  la guerre ? ». C’est une demande qui nous interpelle tous. Quel avantage tirons-nous-en ? Or la « paix fait du bien à tous », comme l’a dit le Pape François. Nous croyons que la paix ne se construit pas par des paroles, mais par une volonté ferme et déterminée, et par des gestes de l’engagement concret. Au Congo, ce ne sont pas de initiatives de paix qui manquent, mais cette bonne volonté et cet engagement sincère et concret. En effet on a beaucoup d’institutions nationales et internationales pour la justice et la paix, et pourtant on ne voit pas le résultat auquel on s’attendrait. La promesse de ces enfants, dans les hautes montagnes thaïlandaises, pour la paix, nous rappelle encore une fois, que la paix se construit à partir de la décision sincère de tout un chacun.

Prions afin que notre terre connaisse des jours de paix et de justice.