Skip to main content

Careme, première semaine : Mission, c’est d’avoir en soi une joie contagieuse

Delia Guadagnini
519
12 Février 2018

« Acclamez le Seigneur , terre entière; servez le Seigneur avec joie » (Ps 100,1-2) Mais d’où vient cette joie contagieuse ? Et comment peut-on la contagionner?

La joie, celle durable, celle qui résiste aux tempêtes de la vie, celle qui ne dépend pas de notre humeur, celle qui ne s’éteigne même pas avec notre dernier souffle, elle provient d’une source, elle porte un nom: Jésus!

Jésus, accueilli dans notre vie, écouté dans sa parole, gardé dans nos pensées, annoncé par nos paroles, rencontré dans chaque personne que nous croisons, imité sur cette terre, c’est incontournable qu’il nous libère et qu’il nous donne la JOIE. C’est pour cela que St. Paul énumère la joie parmi les fruit d’une vie vécue selon l’Esprit Saint.

Une joie profonde, intérieure, que nos yeux, nos paroles trahissent… La joie nous ne pouvons pas l’inventer au l’acheter… Elle ne dépend ni de notre caractère ou personnalité, ni des habilités particulières. C’est uniquement la véritable rencontre, personnelle et communautaire avec Jésus qui insuffle la joie dans notre vie. Et ça contagionne ! Le monde devient meilleur, plus beau, même si nous ne nous en apercevons pas. Nous tous dans notre vie nous avons fait l’expérience de rencontrer au moins une personne qui nous a enchanté avec sa joie malgré les adversités de la vie...

Fabien je l’ai connu à Kamituga en 1994. Il était déjà conseiller d’enseignement pour les écoles primaires de la Coordination Catholique. Un homme sage, pas bavard, expert en finances, honnête et infatigable. Il voyageait partout sur les routes des sa région, allant et venant sur les collines dans la bue, dans des chemins dangereux en foret, jusqu’à rejoindre les écoles les plus isolées que personne visitait. Toujours heureux !

En 2014 je l’ai retrouvé comme mon collaborateur proche. Le pois des années, les épreuves et la maladie l’ont beaucoup éprouvé. Malgré cela, il arrive chaque matin au travail et rien ne lui échappe grâce à sa précision. Il est un exemple lumineux pour nous tous.

Fabien, après 52 ans de service continuel, voudrait être retraité, mais ici au Congo la retraite n’existe pas. Il continue donc son service avec même passion, même détermination, même fierté de servir l’État et l’Église à travers cette noble mission qui est l’éducation. Avec le même souri sur les lèvres. Fabien nous a contagionné ! Nous le regardons avec beaucoup d’admiration et nous essayons d’imiter dans notre vie ce qu’il vit avec tant de « normalité ».

Bon chemin de carême ! A la prochaine semaine, Mungu akipenda, si Dieu le veut !